Guantanamour
Gérard Gelas, auteur, metteur en scène et directeur du théâtre du Chêne Noir à Avignon, a écrit cette pièce seulement trois mois après l’ouverture par les américains du camp de Guantánamo, dans l’urgence de l’après 11 septembre 2001, et ne possédant alors aucune information sur ce bagne, mis à part une photo trouvée sur internet, dévoilant des hommes en tenue oragnge du couloir de la mort, détenus dans des cages grillagées…
Au regard des nombreux articles parus dans la presse récemment, l’écrasante actualité de la pièce est telle que c’est tout le contexte politique qui réverbère. Aujourd’hui encore, après avoir été jouée plus de cent fois en France et à l’étranger, « Guantanamour » marque les spectateurs et fait salle comble. Plusieurs pays scandinaves souhaitent en faire la traduction.
La pièce de Gérard Gelas a notamment été sélectionnée pour le « Festival du Théâtre français à Rome », à l’occasion duquel elle sera traduite en italien et jouée en juin 2006.
L’Histoire : Guantánamo, sur l’île de Cuba. Un lieu secret, sans droit ni loi, une zone interdite. Deux hommes dans une cage grillagée. Le face à face en huis clos entre un G.I. et un prisonnier présumé membre d’Al Qaïda. Rassoul et Billy Harst : deux êtres que tout sépare et que tout oppose. \”Vainqueur et vaincu, frères en frères disparus…\”. Intégristes, chacun à leur manière, et pourtant désintégrés par leur propre passé, un passé qu’ils portent en eux comme une guerre civile.
Une semblable désespérance, une commune révolte contre leur destin vont rapprocher ces deux hommes. Petit à petit, couche par couche, l’auteur leur fait quitter les oripeaux de la guerre, les idées reçues, les haines installées. Ils découvrent alors leur commune humanité. Ce qui arrive à l’un concerne désormais l’autre.
Théâtre politique ? Pas seulement, car ici, la poésie transcende la réalité.
\”… Et de Guantánamo, ne faites pas Guantanamort, mais faites… Guantanamour…\”
Ce spectacle se situe toujours, hélas, dans un brûlant présent.
\”Le monde de Gelas a la fratrie pour ciment, le métissage pour identité. Ce qui sépare rassemble. […] Le monde de gelas lie les petits événement aux grands, la mort d’in enfant à la course des étoiles, […] Sitting Bull aux boules d’un môme de cité assis dans un bus qui va exploser…\”
Ricardo Montserrat – extrait de la préface de Guantanamour, éditions AUTRE TEMPS
Le Canard Enchaîné – Miracle des mots, des gestes et de la proximité forcé. Parmi les 705 spectacles off, c’est un de ceux qui valent le déplacement. Jean-Luc Porquet
Politis – L’une des qualités de Gérard Gelas est de savoir affronter l’actualité sans tarder. Le dialogue a une force de frappe. Gilles Costaz
Le Dauphiné Libéré – Sa pièce, Gérard Gelas l’a mise en scène, avec force et sobriété. Sur le plateau les comédiens collent à leurs personnages. M. H Loubatié
L’humanité – Guantanamo se situe dans un brûlant présent. Gérard Gelas a prit le parti culotté de s’immiscer dans l’étouffement d’une cellule de Guantanamo. C’est peut être dans cette humanité en quête d’elle-même que la pièce Guantanamour revêt ses plus beaux accents de véracité. Aude Brédy
Théâtre Magazine – Un spectacle humaniste et idéaliste, dans lequel Gérard gelas s’interroge sur la situation des prisonniers afghans enfermés à Guantanamo par le » gouvernement américain.
La Marseillaise – Une pièce bouleversante d’humanité Les comédiens sont sublimes, Damien Rémy, superbe, Guillaume Lanson tombe le masque avec une virtuosité et une générosité rares. Denis Bonneville
La Chaîne Marseillaise – Une pièce dont on ne sort pas indemne… Une pièce qui vous prend aux tripes jusqu’au dénouement final et brutal… Une pièce humaniste et très ancrée dans la réalité. Céline Aubert
L’Hebdo Vaucluse – Pièce exutoire… Une manière de parler dont l’actualité ne parle pas… Une pièce que l’auteur – metteur en scène n’a pas voulu didactique, mais plutôt comme une autopsie des rapports humains. Jean Christian Fabre
La Provence – Il était une fois… Guantanamo, Guantanamour, Guantanamort : Il fallait être poète pour décliner le nom de cette base… L’homme n’est ni noir ni blanc… Ce sont toutes ces nuances que décline le beau texte de Gelas… Scénographie et direction au Cordeau, jeu au scalpel. » Nedjma Van Egmond
Théâtre
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